photo : Alicia G.
« Le Théâtre de Rue n'existe pas qu'à Aurillac, du 18 au 22 Août.
Le coup de l'entrée à 20 balles a suscité pas mal de causeries. Tant mieux remarque, parce que plus on cause, et plus on avance, hein ? Le coup de l'entrée à 20 balles fait même redouter à certains une disparition du principe de la gratuité dans les Arts de la Rue. Momo et moi on a joué dans un bled près du Puy en Velay, avant le bal du foot. C'était gratos. A poitiers, en cité, c'était gratos. Au Mans, c'était gratos. On va jouer à Hazebrouck, ce sera gratos, à Niort ce sera gratos, j'en passe et des pas mûres. Arrêtons de penser que le Théâtre de Rue n'existe qu'à Aurillac du 18 au 22 Août et que ce qui s'y passe détermine le visage à venir des Arts de la Rue. Prétention puante, nombrilisme inutile.
Ceci dit, continuons à causer... »
Seb Grumaux.
« En cuisine, horizon boucher. »
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« Billet du Maire.
A l'occasion de la naissance de la STATION Carnage, la Mairie de Votreville est heureuse de participer à ces instants d'audaces culturelles. Ce projet d'envergure, relatif à l'implantation d'un site de production de spectacles est le fruit de longues réflexions intramuros tant au niveau politique, qu'économique.
La Mairie de Votreville s'est engagée auprès de ses administrés à fournir durant cet évènement, les éléments techniques, financiers et humains qui répondent à ce besoin. Les représentants de la commission Cloups se sont efforcés de vous propopser l'éventail de leurs possibilités en matière de communication populaire.
Il va s'en dire que la présence de la municipalité de Votreville a tenu un intérêt fondamental pour l'avenir du spectacle vivant. Durant ces quatre jours, Monsieur le Maire n'a pas omis de fournir ces propres compétences physiques et morales à l'organisation festive du site ; en outre, il s'est baigné le dernier jour à 18H56 précise.
Pour une culture vivante de proximité. »
Mr le Maire de Votreville (les Extensibles).
« La journée n'est pas finie, vous le savez, puisque vous n'êtes pas encore couché et heureusement sinon vous en auriez raté ! Et puis qui sait quand une journée c'est fini, un jour c'est 24 heures, mais pourtant il y a 12 heures de nuit. Donc la nuit, c'est du jour, tout au moins pour les noctambules nyctalopes. Ici, on est à la fin de rien, on est jusqu'au bout de nous, à bout, toujours debout, vaillant, robustes gaillards que nous sommes ; je ne parle pas des gaillardes pareilles à... elles-même. Ce qui compte ici, c'est d'être soi pour l'autre, pour ces artistes qui vous donnent leur dedans, leur foi de l'émotion plein dans l'oeil pour le plaisir du sourire rendu. Merci à vous de nous faire exister, merci à nous aussi... beaucoup. »
Alex (Cie de l'Autre).
« ... et la prochaine fois, on organise un concert de ZZ Top... Never Die ! »
Violon Profon.
« La station et le service, une fable de gens de la trentaine.
La station dans une banlieue et garée,
Tenait dans son enceinte un véritable carnage.
Artistes de tout poil et dénudés,
Qui à force de jouer étaient en nage,
En âge de faire le plein d'émotion,
Dans cette belle et sublime station,
Terrain d'aventures inoubliables,
D'artistes torturés ivres de joie et de fatigue de vivre cette douce fable.
Moralité : à trop vouloir faire le plein, on finit par être vidé. »
Cie des Astres.
« Bravo ! Que de bons spectacles ! J'en ai vu aucun, mais on m'en en a dit le plus grand bien... »
Astralement votre, Gérard Fatoux.
« Carnage fait des ravages,
A Aurillac sur ses rivages,
Au Supermarché du spectacle,
Chef du rayon St Joseph,
Ça coute pas bézef,
20 boules la journée,
Avec piscine chaufée,
Une équipe sensible,
Voir extensible,
Moi, chuis impressionné,
Par cette bande de givrés. »
Martin (Barbies galeuse).
« L'Orchestre du Buisson est content, car :
a) il fait beau,
b) il a joué,
c) il a rencontré sur ce lieu des êtres humains qui le sont profondément, même bourrés,
d) pour lui, jouer au lieu Carnage cette année représente une expérience bien sympathique,
e) il s'est baigné
f) il a vu d'excellents spectacles ici,
g) il a bien bu, bien mangé, bien dormi aussi,
h) ... il aime bien les gens qui restent jusqu'à la fin des spectacles,
... mais il n'est pas content car ça va être fini.
Merci à Carnage Prod., à toutes les Cies, et à tous les gens qui ont travaillé ici. A la prochaine ! »
L'Orchestre du Buisson.
« Ça nous a pl,
Il n'a pas pl,
On n'en peut pl,
Vive les femmes de carnage,
qui rentrent à la nage... (when AB Sextet play...) »
AB Sextet.
