Voici les contributions reçues pour la participation de NONAME au concours de mangeur de cigogne et son actualité. Devant l'ampleur que prenait cette page, nous avons décidé de la scinder par mois.
Nous remercions vivement les auteurs de leur apport (et félicitons leur imagination !).
Pour nous écrire : mangeur-de-cigogne [at] noname [point] fr
Le 17 juin 2004
Interview
Retrouvez en exclusivité sur le site de Actudepoche une interview de NONAME à propos de sa 2e place au concours de référencement du mangeur de cigogne : http://www.actudepoche.com/article.php3?id_article=526
Le 16 juin 2004
L'après mangeur de cigogne, par Fly
Le 15 juin 2004
Le mot de la fin
Après avoir tenu la tête durant quinze jours, l'agence de communication NONAME prend la deuxième place du concours de référencement du mangeur de cigogne organisé par Promo Web devant plus de 170 participants.
Durant trois mois et demi, nous avons tissé un large réseau de liens avec des sites populaires et de qualité, référencé notre mangeur de cigogne sur la quasi totalité des annuaires électroniques et sites d'annonces, rassemblé et fournit un contenu présentable tout en ayant en tête que nous représentons en premier lieu une agence de communication et de création web.
Car posséder un site web c'est bien, correctement construit, c'est mieux, mais cela s'avère aujourd'hui insuffisant pour atteindre les objectifs que l'on peut en attendre : le positionnement sur les moteurs de recherche comme Google ou Yahoo et les sites spécialisés est vital en terme de visibilité et de pénétration de marchés.
Les personnes à remercier ayant contribuer à la deuxième place de NONAME sont nombreuses, espérons que nous n'oublierons personne. Avec, dans le désordre : Tex, Fly, Alan, PoPo, bIg mAgIc dAn, Ka et Selim, Morne et Ricalawaba, Anis ben othman, Brice, Pulpe, JAL, Joël l'Alsacos, JLF et BdeF, le Gaffié, Makkloh, Zorette et Lucas3D, Rosy, Shoopette, Annie Riva, Dr Feelgood, Francis, Ato, Janus Beaudile, Denis Rionnet, T-tine, Half, Dataxy, Hotamp qui aime bien iO, Leeland, Maïg, le Club de la 2 (avec une spéciale dédicace à Thick), la communauté Amiga, sans oublier Denis de la Peyregade.
Un peu de technique ? Le serveur web de NONAME bénéficie de l'infrastructure réseau de Quetzal Network basée à Boussens (31) et sa haute disponibilité favorise également un bon référencement.
Si il doit y avoir un gagnant dans cette compétition originale, c'est sûrement le Club de la 2e page : initiative lancée par quelques webmestres présents sur la seconde page de résultats de Google, ses membres se retrouvent quasiment tous en première page à l'issu du concours. Preuve incontestable qu'une synergie de liens entre sites même confrères est bénéfique.
Piero Salsi, dessinateur injustement méconnu, me dit un jour « lorsque que j'observe un oiseau, je me regarde à travers lui ». Serait-ce là le secret de la réussite ? Appréhender Google tel qu'il nous perçoit ?
Le mangeur de cigogne par NONAME : www.noname.fr/mangeur-de-cigogne/
Le concours « mangeur de cigogne » : http://concours.promo-web.org/
La liste des mangeurs de cigogne : concours.promo-web.org/participants.htm
Le classement final : www.yooda.com/classement_concours_mangeur_de_cigogne.php
Le championnat : www.yooda.com/championnat_concours_mangeur_de_cigogne.php
Et toutes nos félicitations à Jan d'Actulab pour son incontestable victoire !
Le 14 juin 2004
Un message d'une défendeuse de cigogne, Clochette
Non mais.. j'le crois pas. Je viens juste de voir sur un site « mangeur de cigogne » et j'ai voulu continuer pour en savoir plus, très intriguée par le titre. Eh bé...pffffff.. vous devriez avoir honte ! Je suis d'un pays où la cigogne apporte les bébés. Si vous les mangez, qui les apportera j'vous l'demande ?
Pourtant dans votre région, il y a du foie gras, du cassoulet, de la saucisse, etc.. Alooooors après de tels repas pantagruéliesques, que vous pouvez faire, vous éprouvez le besoin de vous en prendre à nos gentilles cigognes porteuses de bébés.
Gare à vous! Je vous ai à l'oeil sur Google !
Et si vous passez par chez moi planquez vos abattis, je vais acheter une fronde et je ne vous manquerai pas.
Clochette.
ps: après ce concours de mangeur de cigogne, ne pourriez-vous pas, pour contre-balancer, en ouvrir un vengeur de cigognes ? Masqué ou pas le vengeur..
Le 13 juin 2004
Théâtre, pique-nique, ballade en montagne en compagnie d'une charmante grenouille, le mangeur de cigogne se paye du bon temps à J-2...
Le 12 juin 2004
Message d'un internaute, Maïg
Cher,
Au hasard d'une errance post partielle sur Internet, j'ai eu le plaisir de découvrir LE mangeur de cigogne. Déjà depuis ma plus tendre enfance j'entends parler du mangeur de cigogne et j'en ai peur comme dans "Elephantman". Car depuis ma plus tendre enfance je suis suréaliste ou plus sûr d'être réaliste. Même avec les années dans le dos et sur les épaules je peux préciser avec exactitude que LE mangeur de cigogne n'est pas un urluberlu (car il n'en est pas un [enfin pas le moins du monde en tout cas] mais plutôt un mangeur de cigogne comme les autres). Moi même dans mon enfance si j'avais été un mangeur de cigogne j'aurais très certainement été très maigre car en Bretagne, il n'y a pas beaucoup de cigognes à part à la saison des pluies.
Et oui le mangeur de cigogne est parmi les plus attachant de tous ces personnages que l'on retrouve dans les sites Internet du monde entier car il est parmi les plus passionnants des personnages tout court. Malgré la fatigue post partielle et la bi-è-re et le vent, je suis sûr et certain que le mangeur de cigogne mérite son ovulation (euh ovation). Merci de tout coeur car j'en trouve partout des coeurs et voilà.
Aurevoir et bon appétit de cigogne.
Question : si une cigogne mange une cigogne sera-t-elle anthropologiquement considérée comme une mangeuse de cigogne ? (malgré elle).
Le 11 juin 2004
Mission réussie à J-4 pour Denis de la Peyregade, photographe animalier.
Les futaies vosgiennes ont beau être mieux entretenues que nos pyrénéennes, mon velour a du mal à encaisser la progression vers le mangeur de cigogne. Surtout que la bête n'a pas pour habitude de fréquenter les chemins touristiques, je dois m'aventurer vers le coeur de la forêt, avec comme seuls repêres les indications d'une boussole que je tiens d'un oncle de Concarneau, pêcheur de grenouilles à cornes.
Après avoir enjamber un chêne certainement abattu par la tempête de 98, me voilà dévaler un talus de quelques mètres et me retrouve ni une ni deux le cul par terre légèrement abasourdi. Il s'agit d'une cuvette de large dimension, on pourrait imaginer le cratère d'une énorme météorite. Tandis que je reprends mes esprits, j'aperçois une construction devant moi, recouverte par les ronces, le lier et le chêvre-feuille. J'imagine aisément les ruines d'une cabane de chasseurs de mangeur de cigogne, l'animal étant désormais protégé. Je me relève et me dirige droit vers la cahute. Je fais rapidement le tour et cherche une ouverture. Celle-ci s'avère ridicule, moins d'un mètre de haut, il me faut dégager quelques lianes et m'accroupir pour entrer et découvrir ce qu'il m'attend. Nulle cabane de chasseurs de mangeur de cigogne, il s'agit en fait d'une distillerie clandestine abandonnée, en parfait état de marche hormis la poussière qui recouvre alambic et autres bonbonnes de verre et d'osier. Je pose mes affaires et commence à scruter les lieux. Déjà, un bel endroit pour me reposer et guêter de nuit l'animal. Un couchage est présent au fond de l'unique pièce, plus confortable que celui des geôles albanes fréquentées en 46 pour trafic de wombats albinos. Il me reste quelques biscuits, des figues et du chocolat, je devrais pouvoir rester ici quelques jours. Il me faudra juste trouver le moyen de communiquer avec le monsieur de NONAME, nous sommes à J-4.
C'est alors que j'entends roucouler au dessus de ma tête de vieux bouc. Des pigeons dans les bois ? Ébaubissant. Je décide de sortir discrètement, prends un peu de distance de manière à pouvoir observer le toit de l'édifice et discerne alors une cage avec quelques pigeons à l'intérieur. Je me rapproche, m'aide de la végétation pour grimper sur la cabane et en effet une dizaine de volatiles occupent une cage grillagée. Quelques grains de maïs jonchent le sol, ils sont donc nourris régulièrement. Je commence à penser que cela fait beaucoup trop de mystères pour un seul homme. À cet instant me vient une idée, assez rare pour vous le faire remarquer fidèles lecteurs. Le RFC 1149 bien sûr, proposé par David Waitzman en 1990, qui définit un standard pour la transmission des paquets IP sur pigeons voyageurs. Par contre, vu le faible nombre de spécimens, je vais devoir attendre de photographier un mangeur de cigogne et ce sera mon dernier message jusqu'à mon retour dans les Pyrénées...
La nuit est vite tombée, j'ai eu le temps de poser quelques pièges à l'aide de ficelles trouvées sur place et d'un pigeon que j'ai peint en blanc afin de m'avertir du passage d'un éventuel mangeur de cigogne. J'ai aussi commencé à convertir ce récit en hexadecimal sur des bandelettes de papiers comme expliqué dans le RFC. Je n'ai plus qu'à attendre. Par chance, il reste quelques fonds de bouteilles, brut d'alambic, mais qui sauront tenir leur homme une bonne partie de la nuit.
7h00. On peut dire que je suis bourré. Je n'avais pas touché un goutte d'alcool depuis 1983 à l'occasion de la fête donnée en honneur du prix reçu pour mon cliché de mangeur de cigogne. J'avais vomi sur le ministre de la culture et bien qu'il le mérita sûrement, je décidai d'arrêter définitivement de boire.
10h00. Une envie pressante. Je sors après m'être équipé d'un vieux chiffon et me trouve le coin tranquille dont rêve tout cadre supérieur urbain passé la quarantaine. J'ai tout de même un peu de mal à tenir accroupi entre mon vieil âge et mes vapeurs stomacales. Tiens, d'ici je vois ce pauvre pigeon cigognesque essayant en vain de se dégager du lien qui le retient à une branche de châtaignier. Pauvret', tu es la proie idéale d'un mangeur de cigogne affamé, il ne fera qu'une bouchée de... UN mangeur de cigogne ! Je n'hallucine rien du tout, il est là, à cinq mêtres maxi, les yeux rivés sur sa future victime, prêt à bondir, ce que je fais avant lui en oubliant que je suis patalon est caleçon baissés... Dans ma chûte, et avant de perdre connaissance, j'ai pu prendre un cliché du mangeur de cigogne.
C'est une femme qui m'a trouvé là quelques heures après, celle qui nourrit les pigeons. Elle m'a ramené chez elle, m'a soigné une blessure à la tête et donné accès à son ordinateur pour que je puisse envoyer la photo. Ma deuxième photo de mangeur de cigogne. Ma dernière photo. Il est temps pour moi de prendre une vraie retraite. Loin, au Sud.
Retrouvez les aventures de Denis de la Peyregade dans un ouvrage édité aux éditions La Chaise, sur les traces du mangeur de cigogne
Le 10 juin 2004
Le mangeur de cigogne aime bien se déguiser en indien d'Amérique, un dessin de Fly
Le 9 juin 2004
Une nouvelle trouvaille de JAL
Le mangeur de cigogne se découvre peu à peu, dans ses vilenies les plus atroces. Ainsi avons nous eu la surprise de croiser la route du mangeur de cigogne, écumant le beau pays de France à la recherche de fraîches cigognes. Pour preuve de sa présence, son véhicule de forfaiture, dans lequel dit-on le mangeur de cigogne fait rôtir ses proies, les malheureuses cigognes qu'il chasse à longueur de temps. On distingue parfaitement sur le flanc du car, le sigle du mangeur de cigogne. Honte à lui.
Le 8 juin 2004
Des défenseurs de la cigogne courageux mais pas téméraires, par Fly
Le 7 juin 2004
Une cigogne sur la défensive, par Tex
Le 6 juin 2004
Autoportrait d'un mangeur de cigogne en vacances à la mer, par Fly
Le 5 juin 2004
Un mot du webmestre à J-10
La tension monte. Bien que le mangeur de cigogne de NONAME tienne la tête du concours depuis une semaine, rien n'est gagné et le stress dont nous avons été épargnés jusqu'à lors commence à envahir nos esprits. Fort heureusement, le moral reste sauf, les messages de soutien ainsi que les contributions continuent d'arriver et les échanges de liens avec notre mangeur de cigogne sont toujours d'actualité.
Si vous découvrez le mangeur de cigogne, nous vous en rappelons le principe : terminer premier sur Google le 15 juin prochain sur la requête « mangeur de cigogne ». Aucune règle, tout est permis !
Le 4 juin 2004
Mise en ligne d'une page de téléchargement des PDF du mangeur de cigogne : mangeur-de-cigogne_pdf.html.
Un mangeur de cigogne bucolique, par Fly
Le 3 juin 2004
Le mangeur de cigogne se promène parfois, comme le raconte ce vieux conte chinois.
Un viel homme se promenait un jour le long d'un marécage, quelque part dans le nord de la Chine, lorsque son regard accrocha une silhouette élancée et claire se profilant à travers les roseaux. Il s'approcha et fut frappé par la grâce du héron cendré qui arpentait calmement et majestueusement la berge pour plonger de temps à autre son bec effilé dans l'eau, à la recherche de nourriture. Comme il avait tout son temps, l'homme le regarda un long moment, séduit par cette présence discrète dans un décor incitant à la rêverie.
Il revint le lendemain pour voir l'oiseau réapparaître au même endroit, puis les jours suivants ; insensiblement, il s'était attaché au héron qui ne manifestait plus aucun signe d'inquiétude à son approche. Un jour, l'évènement se produisit : brusquement un grand mangeur de cigogne sortit de sous le couvert voisin et se précipita vers l'échassier. Il faut que le lecteur note qu'il n'y a pas de cigogne en Chine, c'est pourquoi le mangeur de cigogne de passage se jète sur les hérons et autres grues blanches, quelle soit du sud ou du nord. Par contre, il n'aime pas le canard laqué, son cou trop court le frustre. Le vieillard eut peur pour la bête qui s'offrait sans défense ; mais celle-ci, sans hâte, paraissant à peine s'apercevoir de la présence du mangeur de cigogne esquivait très naturellement par quelques sauts légers chacune de ses attaques et continuait à vaquer un peu plus loin. Finalement, serré de trop près, l'oiseau détendit vivement son cou pour frapper de son bec les yeux de l'agresseur. Le mangeur de cigogne, touché, se recula en piallant, puis disparut.
Le vieil homme, fasciné, n'osait croire que tout avait pu si bien se terminer. Comme pour le convaincre, le héron le fixa un instant d'un oeil rond, puis s'envola. Il ne revint plus les jours suivants.
Bien des années plus tard, le vieillard, dont la barbe s'était allongée un peu plus, fut attaqué sur la route par deux voyous qui en voulaient à sa modeste bourse. Il vit dans un réflexe repasser devant ses yeux la scène avec le mangeur de cigogne et réagit instinctivement comme le héron, esquivant la première attaque par un petit saut de côté puis frappant rapidement de ses doigts réunis et incurvés en forme de bec. Surpris par cette résistance inattendue, les agresseurs disparurent sans demander leur reste. Se sentant soudain observé, le vieillard tourna la tête et vit, loin derrière lui, une silhouette élancée et claire... De ce jour, il décida d'enseigner la technique de combat du héron (Hao Pai) et faisait jurer à ses élèves de ne jamais devenir mangeur de cigogne.
Chères cigognes, vous savez ce qu'il vous reste a faire !
Tiré et modifié par FLY du livre « Combat à main nue : Histoire et traditions en Extrême-Orient » de Roland Habersetzer (Editions Amphora), un très bon ouvrage sur l'histoire des Arts-Martiaux.
Le 2 juin 2004
Un webmaster de mangeur de cigogne victime du « Google First Page Syndrome » (GFPS), photographié par Fly
Le 1er juin 2004
J'en connais un qui aimerait bien être mangeur de cigogne, par Fly
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