Les métiers à tisser

Les métiers à tisser de l'antiquité étaient fabriqués avec un cadre en bois horizontal complété d'un verdillon qui permettait de soulever les impairs et pairs.

Le métier de basse

Lisse : tapisserie tissée sur un métier dont le plan de chaîne est horizontal.

Les fils pairs et impairs sont tenus par des lisses qui sont actionnées par les pédales du métier, ce qui permet d'abaisser l'une ou l'autre des nappes de chaîne. Plus rapide et plus léger que le métier de haute lisse il permet de produire à meilleur prix des ouvrages de qualité. Cependant la maîtrise du dessin et de la couleur n'est pas parfaite. Le basse lissier suit son travail en glissant un petit miroir et le carton sous les fils de chaîne. Il est assis de façon à avoir l'estomac en appui sur l'ensouple.

Le métier de haute lisse : ce métier diffère par l'élévation verticale de la nappe de chaîne et par la manipulation des lisses situées au-dessus de la tête du haute lissier et tirées à la main. Il utilise un grand miroir qu'il met devant le métier et place le carton derrière lui. Il suit son travail grâce au miroir. Les plus belles tapisseries ont été tissées avec ce métier plus précis dans le dessin.

Dans les deux cas, la tapisserie est tissée à l'envers, c'est-à-dire que les lissiers font face à l'envers de la pièce où est cousu un bolduc (sur les tapisseries contemporaines).

Tapisserie à l'aiguille ou tapisserie aux points

C'est une technique très ancienne de broderie exécutée avec des fils colorés passés à l'aiguille sur un canevas. On dénombre plus d'une trentaine de points. Ce type de tapisserie était du domaine des femmes.

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